Veratrum album Linné, 1753
Le vératre blanc
Noms vernaculaires
Le vératre blanc, l’hellébore blanc
Etymologie
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Veratrum : (latin) ellébore.
album : (latin) blanc.
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Caractéristiques générales
hémicryptophyte vivace
juillet-août
60-160 cm
pelouses, pâturages, mégaphorbiaies, bosquets et sous-bois frais à humides de montagne
Description détaillée
Le Vérâtre blanc possède une tige robuste, cylindrique et dressée portant des feuilles alternes, insérées en spirales, larges, lancéolées à ovales, embrassantes, fortement plissées et pubescentes en dessous. Les feuilles supérieures et les bractées sont velues.
L'inflorescence est une grappe de fleurs blanches ou vert jaunâtre formant une panicule allongée. Les 6 tépales sont oblongues, denticulés, pubescents extérieurement et soudés à la base. Il y a 6 étamines et 3 styles. Le fruit est une capsule à 3 carpelles.
Le phénotype classique est caractérisé par des fleurs blanches à nervures vert foncé. La sous-espèce lobelianum à fleurs vert jaunâtre avec des nervures vertes n'est pas reconnue ici et est réduite au rang de variation morphologique de Veratrum album en attendant une étude moléculaire précisant son statut.
Il ne faut pas confondre cette plante très toxique avec la gentiane jaune (Gentiana lutea) qui a des feuilles opposées et non plissées.
Répartition et abondance
Dans le massif jurassien, l'espèce est commune dans les bois et les prairies humides. Le morphe lobelianum est plus fréquent en altitude et remplace le morphe type dans la partie sud du massif.
Voir la carte de la répartition française sur le site Tela Botanica.
dernière mise à jour : le 12/04/2017