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Brenthis ino (Rottemburg, 1775)
La Grande Violette

Noms vernaculaires
drapeau la Grande Violette
drapeau

Etymologie
Brenthis : afficher plusdérouler ino:
Grande Violette :

Nacré de la sanguisorbe : il appartient à la famille des Nacrés (Argynnis sp.), même s'il ne possède pas de taches argentées au revers de l'aile postérieure, et la sanguisorbe est l'une des plantes nourricières de la chenille.

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Imago

La Grande Violette mesure environ 40 à 45 mm d'envergure. Le dessus est fauve avec des dessins noirs et une marge noire continue. Le revers de l'aile postérieure, teinté de violet et de gris, est foncé avec une bande postdiscale claire bien marquée.

Les imagos volent en une génération de mi-mai à août et fréquentes les tourbières, les prairies marécageuses et les mégaphorbiaies.

Espèces ressemblantes :

Le Nacré de la ronce (Brenthis daphne) est plus grand, plus coloré et plus clair au revers (jaune à violet), sans bande postdiscale tranversale claire bien marquée, et possède sur le dessus une bordure marginale noire discontinue.

grande violette

grande violette

Plantes nourricières

La plantes nourricière principale est la Reine des prés (Filipendula ulmaria). La chenille peut localement se nourrir de sanguisorbes (Poterium sanguisorba et Sanguisorba officinalis).

Oeuf, chenille et chrysalide

Les oeufs sont pondus isolément au dessous des feuilles de la plante nourricière. L'incubation dure 2 semaines.

On trouve les chenilles de juillet à mai (de l'année suivante), avec une période d'hivernation. Le corps est brunâtre, marqué de bandes longitudinales claires et de points blancs. Les épines (scoli) sont jaunes, roses, brunes ou noires.

Répartition et abondance

En France, l'espèce est souvent localisée mais abondante dans le Nord-Est. Elle est rare voire absente dans l'Ouest et dans le Midi. Elle est absente de la région méditerranéenne. Voir la carte de la répartition française sur le site Lépi'Net.

repartition
Carte de répartition de la Grande Violette (Brenthis ino) dans le massif du Jura. A propos des cartes.

Lafranchis, T. 2000. Les Papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Mèze : Collection Parthénope, éditions Biotope.

Carter, D. J. & Hargreaves, B. 1988. Guide des chenilles d'Europe. Neuchâtel : Delachaux & Niestlé.

Higgins, L. G. & Riley, N. D. 1971. Guide des papillons d'Europe. Neuchâtel : Delachaux & Niestlé.

dernière mise à jour : le 26/06/2014